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L'UNIVERS DU JEU

Avoine, Chinon, Saumur, Bourgueil, et tants d'autres villes, ne sont plus que morts et désolation...

18 avril, 19h35 (GMT), Une météorite de 15 mètres de diamètre est passée au travers du filet de surveillance du CNRS et a percuté la ville de AVOINE (37 Indre et Loire). Suite à cette catastrophe sans précédant, la centrale nucléaire, mise à mal par l’impact, explosa dans les heures qui suivirent, entraînant la dévastation de la région, effaçant toutes traces de vie dans un vaste périmètre. Plusieurs dizaines de milliers de morts et autant de dégâts irréversibles se sont propagés dans les jours qui ont suivi le désastre...

 

En peu de temps, cette belle région de la Loire est devenue un cœur mort. Une zone de chaos total ou épidémie, famine et violence ont eu raison de l’humanisme et des fondements de la république. Beaucoup ont survécus, mais a quel prix, irradiés sans chance de guérison, pire, un bon nombre sont contaminant, irradiant à leurs tours les personnes qui leurs viennent en aide. De peur que la folie qui gangrenait la zone affecte le reste du pays, ceux qui vivent au delà ont construit un mur d’enceinte à la hâte pour confiner la zone sur une superficie de 8000 km², laissant les autorités locales s’autogérer le temps de trouver une solution qui n'entraîne pas tout le pays dans l'abîme.

 

Ce qui restait de l’ancien gouvernement interdit toutes sorties de cette zone de confinement aux survivants, mais leurs fournit tout de même l’aide en matériel et vivres…du moins pour quelques temps.

 

Cela fait maintenant 18 mois que le mur est construit. Le nouveau gouvernement, a liquidé les autorités locales, fusionné les départements touchés et concentré tous les pouvoirs des anciens préfets dans les mains d'un seul homme, le RSGR "Représentant Spécial du Gouvernement pour la Reconstruction".

 

 

Dans le même temps, les survivants se sont organisés en communauté. Établissant leurs propres lois afin d’assurer la survie de tous. Pratiquement sans aide extérieure, ils ont su s'adapter à leurs nouvelles conditions, se sentant trahis et abandonnés par ceux qui vivent au delà du mur. Les communications entre “la zone” et le reste du pays sont extrêmement difficiles dues à la chute technologique que le désastre a engendré. Les accès physiques sont limités et contrôlés sous surveillance 24 heures sur 24 par des policiers ayant ordre de tirer à vue sur ceux qui essaieraient de sortir sans laissez-passer officiel. Les fuyards ayant échappés par chance au zèle des policiers font l’objet de traques et de condamnations à mort systématiques par la justice du nouvel État.

 

Durant les premiers mois, le nouveau gouvernement à organisé l'approvisionnement de la zone en produits de première nécessité. Cependant avec le temps cette aide s'est lentement tarie à cause difficultés due à la relance de la croissance des régions moins ou non touchées par le désastre. Aujourd'hui plus rien n’arrive et les échanges avec l’extérieur sont très difficiles. Seules les autorités locales sont encore en contact avec l’Etat et négocient différents produits (nourriture, médicaments, carburant, mais également drogues et armes) contre des documents confidentiels récupérés dans les ruines des bâtiments de l’état tel les sièges des hautes administrations décentralisées. Or depuis quelques semaines les fouilles réalisées ne livrent plus beaucoup de documents « intéressants », d’où le tarissement des échanges et la pénurie qui s’installe…le marché noir prend le pas sur le marché officiel.

 

Un espoir subsiste tout de même. Un petit groupe pharmacologique coincé à l'intérieur du mur, a tant bien que mal réussi à développer un nouveau sérum, le SODIXIVIT (Une solution miracle empêchant les molécules radioactives de se fixer dans l’organisme) il est en test dans les ruines des communes, alentours… Rapidement une grande campagne de vaccination obligatoire s’organise, l‘espoir renaît ...

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